
Illectronisme, ou le manque de compétence numérique


L’inclusion numérique, doit être prise en compte
En France, la question de l’inclusion au numérique à d’abord été porté par les Espaces publics numériques (EPN). Dès la fin des années 1990, les premiers se structurent. Ils sont des lieux de médiation individuelle et collective aux Technologies de l’Information et de la Communication. Ils peuvent être liés à différentes structures : médiathèque, MJC, association de quartier …
Une agricultrice retraitée, 65 ans, habitante d’une petite commune, dans une zone blanche doit faire des démarches administratives. Elle vient pour deux cartes grises à refaire, et son compte Ameli est bloqué !. Depuis chez elle, quasiment impossible de faire toute ces démarches. Dans son village, le Wifi passe mal, explique-t-elle. Et puis c’est compliqué par Internet, tout devient plus compliqué.
Pour elle, cette fracture numérique est due aussi au manque de fonctionnaires.
Le tableau dressé est amer : des zones blanches sans internet, des citoyens qui ne sont pas formés au numérique, des services publics affaiblis. Mais surtout, trop de complexité dans les démarches.
Effectivement le nombre d’agents est en baisse constante, et l’on arrive à des disparités très importantes aujourd’hui entre territoires. Dans la Manche moins de trois agents en moyenne aux guichets de Pôle Emploi, de la Poste ou de la Sécu. Plus du double en Gironde par exemple, ou en Ile-de-France. Une situation qu’il faut dénoncer.
Des citoyens privés de leurs droits
Une partie des Français ont accumulé tellement de retard qu’ils sont dans l’incapacité de réaliser la moindre démarche sur Internet, comme constituer un dossier de retraite en ligne. Et comme un Français sur cinq n’a pas d’ordinateur, alors il faut trouver quelqu’un pour faire les démarches.
Un sentiment d’exclusion chez les personnes âgées
Face à des démarches administratives de plus en plus numérisées, certaines personnes âgées sont dépassées. C’est notamment le cas d’une pensionnaire de cette résidence. Avant une prochaine intervention à l’hôpital, elle doit scanner des documents pour sa mutuelle et les transmettre via internet. Une démarche anodine mais impossible pour la résidente sans l’aide de la secrétaire de la maison de retraite. Peur de faire une fausse manipulation ou d’être victime d’une arnaque, cette retraitée l’avoue, elle panique devant les outils informatiques. « Depuis le piratage de ma carte bleue, si je me trompe d’une touche, ou quoi que ce soit, si je clique au mauvais endroit … j’ai peur, » se confie-t-elle.
Une source d’inquiétude
L’avènement du numérique a marginalisé un bon nombre de personnes âgées, qui ont aujourd’hui bien du mal à s’approprier les outils numériques et les nouvelles technologies. Il faut souvent jongler entre plateformes internet, applications, messagerie informatique et téléphone mobile. Des manipulations et des aller-retours parfois trop complexes ou même trop difficiles à effectuer lorsque la vue baisse et lorsque les mains ne suivent plus.
Certains se retrouvent en difficulté, voire dépassés par ces outils devenus indispensables à cause d’une dématérialisation généralisée des démarches administratives.
De guerre lasse, faute d’obtenir de l’aide, certains finissent par renoncer à leurs droits comme ne pas renouveler leurs cartes d’invalidité : trop complexe à faire et conscient de la perte d’argent.
Une fracture sociale très marquée
Les gens rencontrés se sentent loin des services publics, loin de l’Etat, loin de la politique nationale, et ça ne date pas d’hier.

Tout à fait d’accord avec ce texte. Je vois de nombreuses personnes âgées qui sont incapables de se servir d’avoir 1 ordinateur, ni même 1 smartphone, c est bien trop compliqué pour eux. Parfois même chez des plus jeunes qui n’arrivent pas s’adapter à la technologie. Et effectivement dans certains endroits les réseaux ne passent pas. Ne fusse que parler de pass vaccinal, QR Code et autres les anciens ce demandent de quoi vous parlez.